Hydro-Québec et son partenaire américain Central Maine Power ont franchi un pas de plus au Maine dans le cadre de leur projet de ligne de transport d’hydroélectricité visant à approvisionner le Massachusetts.

Lors d’un vote unanime, les trois commissaires de la commission des services publics du Maine ont donné leur feu vert au New England Clean Energy Connect (NECEC), a indiqué jeudi la société d’État.

Cette décision n’est guère étonnante, étant donné qu’a la fin mars, des responsables de l’organisme de réglementation avaient rédigé un rapport favorable qui recommandait l’octroi d’un certificat d’autorisation.

Par voie de communiqué, le président-directeur général d’Hydro-Québec, Éric Martel, a néanmoins souligné qu’il s’agissait d’une « étape importante », ajoutant que la commission avait fait un « travail rigoureux » et qu’elle reconnaît les avantages économiques et environnementaux du projet.

La société d’État mise sur le NECEC, dont la mise en service est prévue en 2022, pour acheminer 9,45 térawattheures d’hydroélectricité par année pendant 20 ans au Massachusetts dans le cadre d’un contrat dont les revenus sont estimés à environ 10 milliards US.

Plusieurs étapes restent toutefois à franchir, notamment auprès du département de la protection environnementale du Maine, qui se penche sur les répercussions du projet sur la faune et qui a récemment tenu des audiences.

En sol américain, la facture du projet est estimée à 950 millions US et le tracé de 233 kilomètres doit passer par le Maine.

Au Québec, Hydro-Québec prévoit un tracé d’environ 100 kilomètres entre le poste des Appalaches, situé à Saint-Adrien-d’Irlande près de Thetford Mine, et un point de raccordement à la frontière avec le Maine.

Autorisations que le NECEC doit obtenir :

— Commission des services aux collectivités du Maine

— Commission de l’aménagement du territoire du Maine

— Corps des ingénieurs de l’armée des États-Unis

— Département de la protection environnementale du Maine

— Département de l’Énergie des États-Unis