L'américain Uber, qui se prépare à entrer en Bourse prochainement, a continué à perdre des centaines de millions de dollars fin 2018 à cause de ses efforts pour se diversifier et tenter d'attirer nouveaux clients ou chauffeurs.

Le leader de la réservation de voiture avec chauffeur, qui cherche ardemment à se diversifier via la livraison de repas, les trottinettes ou vélos électriques, a accusé 865 millions de dollars de perte nette sur les trois derniers mois de l'année, a-t-il indiqué vendredi.

Un déficit réduit par rapport au dernier trimestre 2017, où il atteignait 1,1 milliard et par rapport au troisième trimestre de cette année où elle s'affichait également à un peu plus d'un milliard de dollars.  

Le groupe fait part également d'un chiffre d'affaires trimestriel de 3,02 milliards de dollars. Uber n'étant pas coté en Bourse, il ne publie pas pour l'instant tous ses chiffres aux normes boursières, rendant difficiles les comparaisons d'une année sur l'autre.  

Les réservations brutes, soit principalement le montant perçu avant le paiement des conducteurs, ont atteint 14,16 milliards de dollars au dernier trimestre. Sur les trois derniers mois de 2017, il avait fait état de 11 milliards de dollars de réservations brutes.

Uber tente tant bien que mal de se défaire d'une très mauvaise image, forgée à coups de scandales sous le règne de son fondateur et ex-patron Travis Kalanick poussé à la démission mi-2017.

Son successeur Dara Khosrowshahi s'efforce de redorer l'image du groupe et d'assainir les finances pour rassurer les investisseurs.

Selon la presse, Uber a discrètement lancé début décembre une procédure en vue de son entrée en Bourse pour le premier trimestre.