Les employés qui travaillent sur l'A220 (l'ex-C Series) pour Airbus Canada à Montréal viennent d'accepter l'offre patronale de convention collective au cours d'une assemblée générale, écartant le risque de grève auquel la nouvelle entreprise faisait face.

Quelque 76 % des syndiqués de la section locale 712 du Syndicat des Machinistes présents lors du vote ont approuvé l'entente de cinq ans. Elle prévoit une augmentation de salaire de 2 % les trois premières années et de 2,5 % pour les deux dernières.  

« On voulait avoir un contrat à long terme pour avoir une stabilité », s'est réjoui David Chartrand, du Syndicat des machinistes. « On veut développer une relation avec Airbus, parce qu'on aimerait beaucoup qu'ils agrandissent leur empreinte ici. [...] Ça peut sécuriser les emplois ici et en créer plusieurs autres. »

Airbus Canada s'est aussi réjouie de ces résultats. L'entreprise « a hâte de continuer à bâtir une relation forte et durable avec ses employés. C'est grâce à cette collaboration que l'A220 est un succès croissant sur le marché global de l'aviation », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Il s'agit de la première convention collective négociée par Airbus avec ces employés, qui ont quitté le giron de Bombardier lors du rachat de la C Series par l'avionneur européen, l'été dernier. Les négociations se sont déroulées dans un climat tendu.

La Société en commandite Airbus Canada est propriété d'Airbus (50,01 %), de Bombardier et du gouvernement du Québec.