TC Transcontinental a défendu jeudi sa gestion de la vente de ses actifs médiatiques de la côte est à SaltWire Network, et a indiqué envisager d’entamer une action en justice contre la plus grande entreprise de médias des provinces atlantiques.

Transcontinental a affirmé que la vente de ses actifs à SaltWire, en 2017, avait été faite « sur la base d’une information juste, exacte et fournie au moment opportun ».

SaltWire, qui possède 35 journaux dans les provinces atlantiques, a intenté une action en justice accusant Transcontinental d’avoir exagéré ses activités d’impression et de distribution et d’avoir mal représenté les revenus des actifs acquis.

La poursuite intentée mercredi devant la Cour suprême de la Nouvelle-Écosse accuse Transcontinental d’avoir largement surestimé ses revenus, d’avoir caché des faits importants sur l’état des actifs et de ne pas avoir révélé un certain nombre de pratiques commerciales douteuses.

Cependant, Transcontinental a souligné jeudi qu’elle était une organisation « honorable », « reconnue pour son intégrité et pour l’exploitation de ses activités conformément aux normes éthiques et aux pratiques d’affaires les plus rigoureuses ».

La société montréalaise a ajouté qu’elle envisageait de lancer une action reconventionnelle contre SaltWire, qu’elle accuse d’avoir « manqué à ses obligations de paiement » et de se trouver en situation de rupture de contrat.

Le chef de la direction de SaltWire, Ian Scott, a affirmé jeudi que sa société avait « dans tous les cas adhéré au contrat d’achat conclu avec Transcontinental ».

Il a ajouté que la société avait échoué dans ses tentatives pour parvenir à un règlement avec Transcontinental qui aurait évité les tribunaux.

SaltWire demande à être indemnisée pour des dommages généraux et spéciaux, ainsi que pour des dommages-intérêts alourdis et punitifs, des intérêts et des frais.