Le transporteur Westjet Airlines a pour objectif de faire grimper de 40 % son bénéfice par action entre 2019 et 2022, après avoir connu une année 2018 mouvementée qui a vu ses profits chuter.

La flambée des coûts du carburant, les conflits de travail et la vive concurrence au pays et à l'étranger ont fait subir à la deuxième plus grande ligne aérienne du Canada sa première perte en 13 ans au deuxième trimestre. Le troisième trimestre s'est soldé par un meilleur résultat - un retour aux bénéfices -, mais montrait malgré tout un important recul par rapport à la même période un an plus tôt.

Le chef de la direction, Ed Sims, a expliqué mardi, lors d'une conférence des investisseurs de WestJet à Toronto, que les revenus de l'entreprise n'étaient pas du tout près de représenter le potentiel de la société.

La société de Calgary a indiqué que la forte demande, les tarifs de marque et les frais accessoires lui permettraient d'augmenter ses revenus par siège disponible de 2 % à 4 % en 2019.

Les tarifs de marque regroupent divers avantages, tels que les sièges réservés et les contrôles de bagages, à un prix total plus élevé.

Plus tôt cette année, la compagnie aérienne a lancé son service transatlantique sur les trois premiers des 10 Boeing 787 Dreamliner commandés, dans le cadre d'une offre destinée aux passagers d'affaires qui vise à contrecarrer la domination transatlantique de son concurrent Air Canada.