L'ancienne usine de biscuits Christie de la rue Viau, fermée en décembre 2016 par le géant de l'alimentation Mondelez, aura une nouvelle vocation.

L'entreprise Boutique la Vie en Rose - qui regroupe la chaîne du même nom et l'enseigne Bikini Village -, a annoncé jeudi qu'elle avait fait l'acquisition des installations dans l'est de Montréal. Par voie de communiqué, elle dit qu'elle compte «y déménager son siège social ainsi que son centre de distribution suivant des rénovations du bâtiment de 353 000 pieds carrés».

Le prix d'achat n'a pas été précisé, mais Boutique la Vie en Rose a indiqué que le projet d'acquisition et rénovation nécessiterait un investissement de 25 millions de dollars.

Les modalités de la transaction, réalisée la semaine dernière, n'ont pas été dévoilées «à la demande de toutes les parties prenantes».

Le détaillant spécialisé en lingerie et maillots de bain a ajouté que les réceptions de marchandise se feraient à la nouvelle adresse de l'entreprise dès cet automne. Il compte ensuite déménager progressivement toutes les activités de son centre de distribution d'ici au printemps 2019.

Quant au futur siège social, qui exigera des rénovations plus élaborées, la direction de l'entreprise prévoit qu'il sera prêt à accueillir les différents départements à l'automne 2019.

Selon le président-directeur général de Boutique la Vie en Rose, François Roberge, l'achat était nécessaire à «la croissance de (ses) bannières».

«Ajouter de nouveaux employés à nos équipes ainsi que recevoir davantage de marchandise pour fournir les magasins que nous ouvrons ou agrandissons et remplir les commandes de nos sites transactionnels devenaient un défi au quotidien. Le manque d'espace commençait à mettre un frein à notre croissance au Canada et notre expansion aux États-Unis. Ce dernier est primordial pour atteindre mon objectif 2022 qui est de doubler notre chiffre d'affaires», a-t-il souligné.

M. Roberge s'est dit heureux d'avoir pu trouver un emplacement dans l'est de Montréal. «J'aurais fort probablement pu trouver un espace aussi grand ailleurs sur l'île de Montréal, mais je ne voulais pas quitter Hochelaga-Maisonneuve. Je suis avec fierté dans le quartier depuis 1999, a-t-il dit. Je déménage à un kilomètre de nos bâtisses actuelles (...) pour continuer à être un acteur économique du quartier.»