Les Compagnies Loblaw ont affiché mercredi un bénéfice ajusté supérieur aux attentes pour le deuxième trimestre, mais le géant de l'épicerie et de la pharmacie a également vu son bénéfice net diminuer de 86,1 % en raison d'un certain nombre d'éléments défavorables, notamment une dépense d'acquisition de sa division Propriétés de Choix.

Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires a chuté à 50 millions, ou 13 cents par action, pour le trimestre clos le 16 juin, comparativement à celui de 359 millions, ou 90 cents par action, engrangé un an plus tôt.

En excluant les coûts de 100 millions, ou 26 cents par action, liés à l'acquisition de Canadian Real Estate Investment Trust (CREIT), une charge de 192 millions, ou 51 cents par action, pour l'ajustement de la juste valeur du passif lié aux parts de fiducie, ainsi que d'autres éléments, le bénéfice ajusté de Loblaw affichait un recul de 5,6 % à 421 millions, soit 1,11 $ par action.

Les analystes visaient un bénéfice ajusté par action de 1,09 $, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters Eikon.

Les revenus d'ensemble ont atteint 10,92 milliards au plus récent trimestre, en baisse de 157 millions, ou 1,4 %, par rapport au deuxième trimestre de 2017, ce qui était attribuable à la vente des activités de stations-service de l'entreprise l'année dernière.

L'analyste Irene Nattel, de RBC Dominion valeurs mobilières, a estimé que les résultats du deuxième trimestre démontraient que la société «est hyper concentrée dans ses efforts pour assurer sa position de leader sur le marché, tout en améliorant son efficacité et sa productivité».

La croissance des ventes des magasins ouverts depuis au moins un an dans la division alimentaire - qui exploite plusieurs enseignes - a été de 0,8 %, en excluant les stations-service. Les ventes des pharmacies Shoppers Drug Mart (Pharmaprix au Québec) ouvertes depuis au moins un an ont progressé de 1,7 %.

«Nos secteurs d'activité de base ont continué d'afficher une bonne performance dans un marché hautement concurrentiel, malgré les fortes pressions exercées sur les coûts», a affirmé le président du conseil et chef de la direction des Compagnies Loblaw, Galen Weston, dans un communiqué.