Whirlpool indique être parvenu à un «accord préliminaire» prévoyant une amende comprise entre 111 et 134 millions de dollars avec l'Autorité de la concurrence en France dans le cadre d'une enquête sur une entente présumée entre fabricants de gros appareils électroménagers dans le pays entre 2006 et 2009.

Le groupe américain a fait cette annonce à l'occasion de la publication de ses résultats trimestriels, affectés par des charges d'un montant total de 860 millions de dollars liées à sa restructuration en Europe et à la sanction française.

L'accord porte sur une «première partie» de l'enquête, indique Whirlpool sans davantage de détails. «La deuxième partie de l'investigation se poursuit», ajoute l'entreprise américaine.

Sollicitée par l'AFP, l'Autorité de la concurrence n'a pas souhaité commenter, parce que l'instruction est «toujours en cours».

En juin, le fabricant d'électroménager suédois Electrolux a pour sa part provisionné 564 millions de couronnes en prévision d'un possible accord sur une enquête ouverte par l'Autorité française de la concurrence liée aux lois antitrust.

Le régulateur français a lancé en 2013 une investigation pour déterminer si les entreprises du secteur de la distribution de produits «blancs» et «bruns» s'étaient concertées pour influer sur les prix aussi bien sur internet que dans le réseau de revente des grandes enseignes spécialisées dans le détail.

Outre Whirlpool et Electrolux, la filiale BSH de l'allemand Bosch, qui fabrique des lave-linge sous les marques Bosch et Siemens, avait confirmé être concernée par l'enquête.

Les trois groupes avaient aussi indiqué collaborer avec le régulateur.