Le géant américain de la rénovation résidentielle Lowe's, qui a nommé un nouveau chef de la direction cette semaine, a témoigné mercredi de profits et de revenus décevants au premier trimestre, au cours duquel les rigueurs de l'hiver ont abrégé la saison traditionnelle des ventes printanières.

La société de Mooresville, en Caroline du Nord, a engrangé un profit 988 millions de dollars US , soit 1,19 $ US par action, pour les trois mois terminés le 4 mai. Un an plus tôt, le détaillant avait généré un bénéfice de 602 millions US, soit 70 cents US par action.

Cette performance est inférieure de 3 cents US par action aux prédictions de Wall Street, selon la firme Zacks Investment Research.

Les revenus sont passés de 16,86 milliards US à 17,36 milliards US, mais ils ont également raté la cible.

Les ventes des magasins comparables, un indicateur clé de la santé d'un détaillant, ont légèrement augmenté de 0,6%. Aux États-Unis, le chiffre a grimpé de 0,5%.

Le président-directeur général Robert Niblock a évoqué le mauvais temps, faisant écho aux difficultés de son rival Home Depot, qui a récemment rapporté un début d'année lent.

M. Niblock, qui avait déjà annoncé son intention de prendre sa retraite, sera remplacé par Marvin Ellison, le patron de J.C. Penney, au poste de PDG. M. Ellison, qui est également un ancien dirigeant de Home Depot, assumera les fonctions de chef de la direction de Lowe's au début de juillet.

Lowe's cherche des moyens de rivaliser avec Home Depot, qui a su mieux tirer profit du solide marché du logement.