Barrick Gold n'a plus l'intention de vendre des actifs pour réduire sa dette, ce qui marque un changement dans la stratégie de la minière aurifère torontoise.

Selon la directrice financière de Barrick, Catherine Raw, la société a fait d'importants progrès à ce chapitre et a plutôt l'intention d'utiliser les flux de trésorerie tirés des activités et ses réserves d'argent pour réduire sa dette. Elle prévoit ainsi être en mesure de la faire passer à 5 milliards US d'ici la fin de l'année, comparativement à 6,4 milliards US actuellement.

La minière a vendu des actifs pendant plusieurs années pour réduire sa lourde dette. Le changement de tactique a été annoncé lors de la publication de ses résultats financiers du premier trimestre, qui ont surpassé les attentes des analystes.

Barrick a affiché un bénéfice net de 158 millions US pour son premier trimestre, soit 14 cents US par action. En comparaison, il avait engrangé un profit de 679 millions US, ou 58 cents US par action, pour la même période l'an dernier.

Le recul du profit a été essentiellement attribué au renversement d'une dépréciation de 1,13 milliard inscrit au premier trimestre de l'an dernier, en lien avec la vente de 25 pour cent du projet Cerro Casale. Sur une base ajustée, le bénéfice par action de Barrick s'est chiffré à 15 cents US, ce qui était légèrement supérieur à celui de 13 cents US attendu par les analystes.

La minière a en outre annoncé la suspension de son étude de préfaisabilité de son projet Pascua-Lama, en expliquant qu'il ne respectait pas ses critères d'investissement. Mais le président de l'entreprise, Kelvin Dushnisky, a indiqué aux analystes que Barrick serait ouverte aux partenariats pour ce projet.