Des inspecteurs de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) ont ordonné hier matin la fermeture du chantier de construction de l'hôtel qui portera le nom de Birks, au-dessus de la bijouterie du même nom, sur la rue Sainte-Catherine, au centre-ville de Montréal.

Selon une porte-parole de la CNESST, Julie Robitaille, trois raisons expliquent cette décision : la présence d'amiante, celle de silice et, accessoirement, la nécessité de procéder à un grand ménage du chantier, décrit par une source comme étant l'un des plus encombrés jamais croisés.

Une cinquantaine de travailleurs s'affairaient sur le chantier, qui ne pourra être rouvert avant une décontamination, selon Mme Robitaille.

« Un chantier est un chantier, mais ils doivent quand même ramasser », a indiqué Mme Robitaille, notant que la présence de multiples débris posait un risque.

Le propriétaire du futur hôtel, Jean Salette, était pour sa part moins pessimiste. Il envisageait une réouverture du chantier « lundi matin, peut-être mardi, mercredi au plus tard, plus tard, plus tard ». Il compte faire effectuer ses propres tests de qualité de l'air au cours du week-end pour démontrer la sécurité du chantier.

M. Salette, déjà propriétaire des hôtels St-Martin à Laval et au centre-ville de Montréal, espère que son nouvel établissement de luxe sera achevé pour le 1er juin prochain. À temps pour le Grand Prix ? « Ce serait plaisant, ce serait très apprécié. »