American Airlines a annoncé jeudi de solides résultats trimestriels, en dépit de dégâts causés par les ouragans Harvey, Irma et Maria qui l'ont forcée à annuler 8000 vols.

Le bénéfice net a certes diminué de 15,3%, à 624 millions de dollars, sur le troisième trimestre achevé en septembre mais rapporté par action et ajusté des éléments exceptionnels, le bénéfice est de 1,42 dollar contre 1,40 dollar attendu en moyenne par les analystes.

«Nos opérations ont été affectées par les ouragans Harvey, Irma et Maria», a expliqué le groupe dont le siège est basé à Fort Worth dans le Texas, état touché par l'ouragan Harvey.

«En dépit de défis opérationnels importants posés par trois ouragans, nous avons livré de solides résultats financiers», s'est réjoui le PDG, Doug Parker, cité dans le communiqué.

L'activité des compagnies aériennes a été perturbée en août et en septembre par le passage des ouragans Harvey, Irma et Maria qui ont affecté le Texas, la Floride, Porto Rico et les Caraïbes, conduisant notamment à l'annulation des milliers de vols.

Le chiffre d'affaires a augmenté de 2,7%, à 10,88 milliards de dollars, soit exactement ce qu'attendaient les marchés financiers.

Le revenu total par siège disponible rapporté au nombre de miles parcourus (TRASM) a progressé de 1,1%. C'est quasiment le haut de la fourchette de 0,5% à 1,5% révisée début octobre par American Airlines après une première évaluation des dégâts causés par les catastrophes naturelles.

Pour le quatrième trimestre en cours, le TRASM devrait augmenter de 2,5 à 4,5%, une prévision qui «reflète une amélioration continue de la demande aussi bien du côté des voyages professionnels que des voyages de loisirs».

La marge opérationnelle devrait, elle, ressortir entre 4,5% et 6,5%.

À Wall Street, le titre gagnait 2,51% à 52,30 dollars vers 8h55 dans les échanges électroniques de pré-séance.

American Airlines continue toutefois de voir ses coûts augmenter: ils ont notamment progressé de 5,3%, principalement à cause d'une hausse de 13,3% de la facture du kérosène et d'une progression de 8% des rémunérations.