Coca-Cola a annoncé mercredi des résultats trimestriels meilleurs que prévu, en raison d'une réduction de ses coûts qui lui a permis de compenser le déclin des ventes de ses boissons gazeuses.

Le bénéfice net a flambé de 38,3% à 1,45 milliard de dollars lors du troisième trimestre clos en septembre, ce qui s'est traduit par un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, de 50 cents contre 49 cents attendus en moyenne par les marchés financiers.

Le producteur de Fanta a réussi à diminuer ses dépenses opérationnelles de 20% sur un an.

En dépit de la hausse des prix, le chiffre d'affaires a chuté de 14,6% à 9,1 milliards de dollars, plombé à la fois par de faibles volumes de ventes et la cession continue à des franchisés des opérations d'embouteillages.

En Amérique du Nord (États-Unis, Canada et Mexique), premier contributeur au chiffre d'affaires, les volumes de ventes des boissons gazeuses ont par exemple stagné, tandis que ceux des thés et cafés ont augmenté légèrement (+1%). Les volumes de ventes des eaux et des boissons énergisantes ont baissé de 1% et ceux des fruits et autres produits laitiers ont augmenté de 1%.

Le groupe d'Atlanta est confronté à la désaffection pour ses produits sucrés, accusés de favoriser l'obésité et tente de se diversifier dans les boissons moins sucrées comme les thés, les infusions et les jus de fruits et l'eau.

En juillet, il a ainsi commencé à commercialiser aux États-Unis sa boisson «Coke Zero Sugar», fort de son succès sur d'autres marchés à l'étranger.

Coca-Cola a par ailleurs réaffirmé mercredi ses objectifs financiers annuels d'un bénéfice ajusté par action stable comparé à 2016. L'an dernier, ce bénéfice était de 1,91 dollar. Les analystes attendent 1,9 dollar pour 2017.

À Wall Street, le titre prenait 0,15% à 46,25 dollars vers 8h05 dans les échanges de pré-séance.