Le distributeur québécois de pièces automobiles Uni-Sélect a affiché tard mercredi un bénéfice net en baisse de 18,3 % pour son deuxième trimestre, malgré une hausse de plus de cinq pour cent de ses revenus.

Le bénéfice de la société de Boucherville a retraité à 13,7 millions US, soit 33 cents US par action, comparativement à celui de 16,8 millions US, ou 40 cents US par action, de la même période un an plus tôt.

Après certains ajustements pour exclure des éléments non récurrents, le bénéfice ajusté de l'entreprise atteignait 16,6 millions, ce qui représentait une baisse de 1,0 % par rapport à celui de 16,8 millions US de l'année dernière.

Les ventes trimestrielles d'Uni-Sélect ont cependant progressé de 5,1 % pour atteindre 340,3 millions US, comparativement à 323,8 millions US un an plus tôt.

Uni-Sélect a notamment attribué cette croissance du chiffre d'affaires à ses récentes acquisitions d'entreprises, pour la plupart aux États-Unis.

La bannière FinishMaster, spécialisée dans les revêtements automobiles, a réalisé des ventes de 209,5 millions US aux États-Unis, soit 6,6 % de plus qu'au trimestre correspondant l'an dernier.

Les ventes du secteur des produits automobiles au Canada se sont établies à 130,8 millions US, comparativement à 127,3 millions US en 2016, une hausse de 2,8 %.

Par ailleurs, le conseil d'administration a autorisé le versement d'un dividende de 9,25 cents CAN par action le 17 octobre, pour les actionnaires inscrits en date du 30 septembre.

L'action d'Uni-Sélect a avancé jeudi de 1,84 $, soit 6,6 %, à la Bourse de Toronto, où elle a clôturé à 29,63 $.