Cameco a affiché vendredi une perte plus importante que celle attendue par les analystes pour son premier trimestre. Le producteur d'uranium a dû composer avec certaines difficultés, incluant la perte soudaine d'un contrat d'approvisionnement avec Tokyo Electric Power.

Le producteur d'uranium de Saskatoon a fait état d'une perte nette de 18 millions, soit 5 cents par action, pour le trimestre clos le 31 mars.

Après ajustements, la perte a été encore plus importante, à 29 millions, ou 7 cents par action - soit 6 cents de plus que celle attendue par les analystes, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters.

Les revenus trimestriels ont atteint 393 millions, un montant plus important que celui prévu par les analystes. Ce chiffre d'affaires était néanmoins inférieur d'environ quatre pour cent à celui de 408 millions affiché l'an dernier.

En plus de la résiliation du contrat japonais, Cameco a précisé que ses pertes avaient été amplifiées par les indemnités de départ, un affaiblissement des prix et du marché et le raffermissement du dollar canadien.

Les investisseurs ont été déçus par ces résultats, et l'action de Cameco a plongé vendredi de 1,19 $, soit 8,3 %, pour clôturer à 13,09 $ à la Bourse de Toronto.

Mais malgré la faiblesse du premier trimestre, l'entreprise a laissé inchangées ses perspectives financières et ses cibles de production pour l'ensemble de 2017.

En février, lorsque Tokyo Electric a cessé d'accepter les livraisons de Cameco et mis fin prématurément à leur entente pluriannuelle, l'entreprise canadienne avait indiqué que le contrat d'approvisionnement en uranium aurait valu environ 1,3 milliard de 2017 à 2028.