Le laboratoire pharmaceutique américain Merck a annoncé mardi des résultats meilleurs que prévu au troisième trimestre, grâce à de bonnes ventes de ses médicaments, et a légèrement relevé ses prévisions annuelles.

Le bénéfice net a bondi de 19,6% sur un an à 2,18 milliards de dollars entre juillet et septembre, pour un chiffre d'affaires de 10,54 milliards, en hausse de 4,6%, contre 10,18 milliards escomptés en moyenne par les analystes.

Ce résultat se traduit par un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, de 1,07 dollar, contre 99 cents attendus en moyenne par les marchés financiers.

Fort de sa bonne performance, Merck vise désormais des revenus annuels compris dans une fourchette de 39,7 à 40,2 milliards de dollars, contre de 39,1 à 40,1 milliards auparavant.

Le bénéfice par action ajusté 2016 devrait, lui, être compris entre 3,71 et 3,78 dollars, contre de 3,67 à 3,77 dollars précédemment.

À Wall Street, l'action prenait 2,06% à 62 dollars vers 11H15 GMT dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance.

Au troisième trimestre, les ventes de la pharmacie, de loin la plus grosse division du groupe, ont augmenté de 6% à 9,44 milliards de dollars, alors que la santé animale a vu ses recettes progresser de 5% à 865 millions.

Le médicament qui s'est le plus vendu lors du trimestre sous revue est le vaccin Gardasil pour la prévention du cancer de l'utérus dont les ventes ont flambé de 38% à 860 millions de dollars.

L'antidiabétique Januvia, «blockbuster» de Merck, a généré un chiffre d'affaires de 1,55 milliard de dollars, en petite baisse de 1%.

L'anti-cancéreux Keytruda, commercialisé depuis peu, a plus que doublé ses ventes à 356 millions de dollars.

À l'inverse, les revenus du traitement Remicade contre la polyarthrite rhumatoïde ont poursuivi leur chute (-30% à 311 millions de dollars).