Héroux-Devtek a vu ses profits croître au premier trimestre, période au cours de laquelle le fabricant de pièces aéronautiques a finalisé l'assemblage du premier train d'atterrissage destiné au Boeing 777.

La société établie à Longueuil a fait état jeudi d'un bénéfice net de 5,2 millions, ou 14 cents par action, en hausse de 15 % par rapport à il y a un an.

Abstraction faite des éléments non récurrents, son profit ajusté est demeuré essentiellement stable, à 5,6 millions ou 15 cents par action.

Toutefois, le chiffre d'affaires s'est replié de 2,65 %, ce qui a été en partie attribué à un recul des ventes dans les secteurs de l'aéronautique commerciale et de la défense.

D'un exercice à l'autre, les fluctuations du dollar canadien par rapport aux autres devises ont eu une incidence positive de 5 millions sur les recettes du premier trimestre.

La performance trimestrielle de Héroux-Devtek a en partie répondu aux attentes des analystes sondés par Thomson Reuters, qui tablaient sur un profit ajusté par action de 14 cents, mais sur des revenus de 100 millions.

Dans le secteur commercial, les ventes ont reculé de 1,75 %, à 50,6 millions, alors que du côté de la défense, le chiffre d'affaires s'est établi à 45 millions, en baisse de 3,8 %.

En vertu de son entente avec Boeing, Héroux-Devtek sera l'unique fournisseur des trains d'atterrissage des appareils 777 et 777X en plus d'être responsable de la fabrication de pièces de rechange vendues par le géant américain.

«Notre premier système complet de trains d'atterrissage a été livré à l'usine d'assemblage d'avions de Boeing au début du deuxième trimestre et nous respectons l'échéancier établi en vue de répondre aux exigences de production relatives au calendrier de livraison», a souligné dans un communiqué le président et chef de la direction de Héroux-Devtek, Gilles Labbé.