La faiblesse de l'économie canadienne et du marché nord-américain du fret a pesé sur la performance de Transforce au deuxième trimestre, qui a vu ses profits et revenus fléchir.

Après la clôture des marchés, jeudi, l'entreprise québécoise de camionnage a fait état d'un bénéfice net de 39,1 millions $, ou 41 cents par action, par rapport à 64,1 millions $, ou 62 cents par action, par rapport à la même période en 2015.

Ce résultat tient compte d'une perte liée aux activités abandonnées de la société, qui a mis fin à ses activités de déplacement d'appareils de forage aux États-Unis et conclu la vente de son secteur de la gestion des matières résiduelles le 1er février dernier.

Abstraction faite des éléments non récurrents, Transforce a engrangé un bénéfice ajusté lié aux activités poursuivies de 54,9 millions $, ou 58 cents par action, en baisse de 17,5 %.

Ses recettes se sont établies à 977,8 millions $, en baisse de cinq %, ce qui reflète en partie une baisse du volume d'activité, en partie annulée par les acquisitions réalisées au cours de la dernière année.

Les analystes sondés par Thomson Reuters tablaient sur des revenus de 986,5 millions $ ainsi qu'un bénéfice ajusté par action lié aux activités poursuivies de 51 cents.

Malgré des facteurs économiques limitant la croissance interne, le président et chef de la direction de Transforce, Alain Bédard, a estimé que l'entreprise avait réalisé de «nombreux progrès» au cours du trimestre.

«Nos efforts constants pour rationaliser les activités, contrôler les coûts et générer des flux de trésorerie ont donné lieu à d'excellents résultats opérationnels», a-t-il souligné par voie de communiqué.

M. Bédard a prévenu que le marché du fret nord-américain ne devrait pas progresser de façon significative à moyen terme, étant donné que l'activité manufacturière stagne autant au Canada qu'aux États-Unis.

À la Bourse de Toronto, l'action de Transforce a clôturé à 24,48 $, en recul de six cents, ou 0,24 %.