La Banque CIBC a vu son bénéfice grimper de 3,3 % à 941 millions $ au deuxième trimestre par rapport à la même période l'an dernier, même si elle a dû augmenter ses provisions en raison des mauvaises créances du secteur pétrolier et de la radiation de certains portefeuilles de prêts personnels.

Le bénéfice net par action s'est établi à 2,35 $ par action, comparativement à celui de 911 millions $, ou 2,25 $ par action, pour la même période en 2015.

Le profit ajusté pour le trimestre clos le 30 avril s'est chiffré à 962 millions $, soit 2,40 $ par action, en regard de celui de 924 millions $, ou 2,28 $ par action, d'il y a un an.

Les revenus trimestriels ont atteint 3,63 milliards $, en hausse par rapport à ceux de 3,39 milliards $ du deuxième trimestre de l'an dernier.

La CIBC a en outre annoncé une augmentation de 3 cents par action de son dividende trimestriel, qui passera à 1,21 $ à compter du 28 juillet.

Le plus récent trimestre a vu un certain nombre d'éléments non récurrents, notamment une augmentation de 56 millions $ après impôts des provisions pour procédures judiciaires, ce qui a été partiellement contrebalancé par un gain de 47 millions $ après impôts lié à la vente d'un centre de traitement.

La Banque CIBC a aussi augmenté sa provision pour les pertes sur créances à 324 millions $, comparativement à 197 millions $ l'an dernier, essentiellement en raison des plus importantes pertes dans le secteur du pétrole et du gaz naturel et d'une augmentation des radiations et des faillites dans les portefeuilles de cartes de crédit et de prêts personnels.

L'analyste John Aiken, de Barclays Capital, a noté que les résultats de la CIBC avaient été aidés par un plus faible taux d'imposition que prévu et que les résultats, dans l'ensemble, étaient supérieurs aux attentes.

«Même si les provisions ont été plus élevées que prévu en raison d'une pointe dans les provisions de l'énergie et dans les radiations des consommateurs, la CIBC a réussi à traverser les vents contraires et nous ne croyons pas qu'il y aura une surabondance d'inquiétude au cours du trimestre», a écrit M. Aiken dans une note de recherche.