Molson Coors a indiqué que ses ventes n'avaient pas enregistré de gain significatif pendant les plus récentes séries éliminatoires, même si quatre équipes canadiennes s'étaient qualifiées.

«Cela aurait aidé si un plus grand nombre d'équipes canadiennes s'étaient rendues plus loin», a observé jeudi le président de Molson Coors Canada, Stewart Glendinning, après que le brasseur eut dévoilé ses plus récents résultats pour le deuxième trimestre.

Les Canadiens de Montréal et les Flames de Calgary ont tous deux été défaits en deuxième ronde, après avoir vaincu respectivement les Sénateurs d'Ottawa et les Canucks de Vancouver en première ronde.

M. Glendinning n'a pas voulu indiquer si la société était en faveur de l'ajout d'une équipe à Québec - Québecor a déjà présenté sa candidature pour obtenir une équipe d'expansion de la ligue et espère faire revenir les Nordiques dans la capitale nationale. Mais il est d'accord pour dire que le hockey va de pair avec la consommation de bière.

Molson Coors a l'intention d'augmenter de façon dynamique ses activités publicitaires pour le reste de l'année, espérant ainsi renverser les pertes de parts de marché et le recul des volumes de vente sur ses deux principaux marchés - les États-Unis et le Canada.

Une grande partie de ces dépenses accrues non précisées sera consacrée à la promotion de la Coors Light, dont l'emballage sera revu, par l'entremise de nouvelles publicités à la télévision, a indiqué l'entreprise.

Lors d'une conférence téléphonique avec des analystes pour discuter des plus récents résultats, le chef de la direction de Molson Coors, Mark Hunter, a indiqué ces investissements, ainsi que la faiblesse du dollar canadien nuirait aux résultats pour le reste de l'année. Cependant, il s'attend à ce que les efforts pour lancer de nouveaux produits et pour soutenir ses marques aient un impact positif sur les ventes et les profits à plus long terme.

Au deuxième trimestre, Molson Coors a surpassé les attentes des analystes même si son bénéfice net a retraité de 21 pour cent à 229,3 millions $ US, en raison d'un recul des revenus et de l'impact négatif de la vigueur du dollar américain.

Le brasseur a engrangé un bénéfice par action de 1,23 $ US pour le trimestre clos le 30 juin, ce qui se compare à un bénéfice de 1,56 $ US par action, soit 290,7 millions $ US, pour la même période l'an dernier.

Le bénéfice sous-jacent après impôts a reculé de 9,9 pour cent à 263,8 millions $ US, comparativement à 292,7 millions $ US un an plus tôt. Cela s'est traduit par un bénéfice par action de 1,41 $ US, en regard de celui de 1,57 $ US du deuxième trimestre de 2014.

Les analystes s'attendaient à ce que Molson Coors affiche un bénéfice ajusté de 1,32 $ US par action, à partir de revenus de 1,009 milliard $ US, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters.

La faiblesse du dollar canadien et de l'euro a eu un impact de 22,4 millions $ US sur les résultats de Molson Coors au plus récent trimestre. La société s'attend à perdre plus de 70 millions $ US cette année en raison de la chute du huard, ainsi qu'un autre 40 millions $ US en raison de la perte de contrats au Canada et en Angleterre.

Les revenus trimestriels se sont chiffrés à environ 1 milliard $ US, comparativement à 1,189 milliard $ US un an plus tôt.

Au Canada, les parts de marché de Molson Coors ont glissé de 1,5 point de pourcentage, les volumes de ventes ayant diminué de 6,6%. Une partie de ce recul était attribuable à une baisse des ventes au Québec, en Ontario, et dans les provinces atlantiques, ainsi qu'à une augmentation des prix de vente.

M. Glendinning a en outre indiqué que l'entreprise s'attendait à compléter, d'ici la fin de l'année, une étude de faisabilité pour déterminer si elle effectuerait une modernisation de sa brasserie à Montréal ou si elle construirait de nouvelles installations.

L'action de Molson Coors a avancé jeudi de 3,26 $, soit 3,5%, à 96,29 $ à la Bourse de Toronto.