Encana (T.ECA)  a indiqué vendredi avoir réduit son effectif de plus de 200 emplois au cours du dernier mois.

La société établie à Calgary compte maintenant 1400 employés de moins qu'au lancement de sa nouvelle stratégie, à l'automne 2013.

Lorsqu'Encana avait annoncé qu'elle s'engageait sur une nouvelle voie qu'elle décrivait comme plus ciblée, elle avait supprimé près de 1000 emplois. Son effectif a continué à maigrir depuis.

Le chef de la direction, Doug Suttles, a expliqué les plus récentes pertes d'emplois en partie par le fait que les cours du pétrole sont largement inférieurs aujourd'hui à ce qu'il était prévu lors du lancement de la nouvelle stratégie d'Encana.

Le baril de pétrole brut se négocie cette semaine en deçà de la barre des 50$ US, un cours inférieur de plus de 50% à celui d'il y a un an.

La perte nette du deuxième trimestre d'Encana s'est chiffrée à 1,6 milliard de dollars US, essentiellement en raison d'une charge de dépréciation. En l'excluant, ainsi que d'autres éléments non récurrents, la perte d'exploitation d'Encana serait de 167 millions US.

Pour le même trimestre l'an dernier, Encana avait affiché un bénéfice net de 271 millions US et un bénéfice d'exploitation de 171 millions US.

Encana consacre ses dépenses cette année à deux gisements pétroliers au Texas et à deux formations de gaz de schiste dans l'Ouest canadien.

L'action d'Encana a cédé vendredi 97 cents à la Bourse de Toronto, soit 8,6%, pour clôturer à 10,26$.

Selon M. Suttles, les prix du pétrole devront éventuellement grimper au-dessus des 50$ US le baril pour respecter la demande énergétique mondiale à long terme. Mais pour l'instant, il est difficile de prédire combien de temps ce marasme va perdurer, a-t-il souligné.

«Nous devons laisser le marché se rééquilibrer. Il y a une assez bonne quantité de spéculation sur le moment où cela va se produire, et la manière dont cela va se produire, mais (le marché) tente clairement de trouver son équilibre», a-t-il poursuivi.

La demande progresse davantage que prévu, mais elle est contrebalancée par une hausse de production de la part des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

«La vraie question est de savoir si cela va s'arranger dans les six prochains mois ou s'il faudra attendre quelques années, et je ne connais pas la réponse à cette question», a affirmé M. Suttles. «Nous sommes cependant bien préparés pour traverser cela.»

M. Suttles a signalé qu'Encana pourrait vouloir resserrer davantage son portefeuille et vendre certains actifs. Sans donner de détails sur les plans d'Encana, M. Suttles a dit s'attendre à observer une reprise des transactions sur le marché au cours de la deuxième moitié de l'année.

«Plus la faiblesse des prix perdure, plus les acheteurs et les vendeurs peuvent se rapprocher de ce qu'ils s'attendent à recevoir, et je crois que cela se produit», a-t-il précisé.

Lorsqu'Encana a annoncé qu'il réduisait ses dépenses en immobilisations, en février, M. Suttles a dit que son téléphone s'est mis à sonner. Les acheteurs potentiels se demandaient si les actifs qui ne faisaient pas l'objet d'investissements cette année étaient à vendre.

«Nous avons pris cela comme un compliment parce que nous croyons détenir une gamme d'actifs de qualité - même parmi ceux dans lesquels nous n'investissons pas -, dirigés par un bon groupe de personnes.»

La société établie à Calgary compte maintenant 1400 employés de moins qu'au lancement de sa nouvelle stratégie, à l'automne 2013.

Lorsqu'Encana avait annoncé qu'elle s'engageait sur une nouvelle voie qu'elle décrivait comme plus ciblée, elle avait supprimé près de 1000 emplois. Son effectif a continué à maigrir depuis.

Le chef de la direction, Doug Suttles, a expliqué les plus récentes pertes d'emplois en partie par le fait que les cours du pétrole sont largement inférieurs aujourd'hui à ce qu'il était prévu lors du lancement de la nouvelle stratégie d'Encana.

Le baril de pétrole brut se négocie cette semaine en deçà de la barre des 50$ US, un cours inférieur de plus de 50% à celui d'il y a un an.

La perte nette du deuxième trimestre d'Encana s'est chiffrée à 1,6 milliard de dollars US, essentiellement en raison d'une charge de dépréciation. En l'excluant, ainsi que d'autres éléments non récurrents, la perte d'exploitation d'Encana serait de 167 millions US.

Pour le même trimestre l'an dernier, Encana avait affiché un bénéfice net de 271 millions US et un bénéfice d'exploitation de 171 millions US.

Encana consacre ses dépenses cette année à deux gisements pétroliers au Texas et à deux formations de gaz de schiste dans l'Ouest canadien.

L'action d'Encana a cédé vendredi 97 cents à la Bourse de Toronto, soit 8,6%, pour clôturer à 10,26$.

Selon M. Suttles, les prix du pétrole devront éventuellement grimper au-dessus des 50$ US le baril pour respecter la demande énergétique mondiale à long terme. Mais pour l'instant, il est difficile de prédire combien de temps ce marasme va perdurer, a-t-il souligné.

«Nous devons laisser le marché se rééquilibrer. Il y a une assez bonne quantité de spéculation sur le moment où cela va se produire, et la manière dont cela va se produire, mais (le marché) tente clairement de trouver son équilibre», a-t-il poursuivi.

La demande progresse davantage que prévu, mais elle est contrebalancée par une hausse de production de la part des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

«La vraie question est de savoir si cela va s'arranger dans les six prochains mois ou s'il faudra attendre quelques années, et je ne connais pas la réponse à cette question», a affirmé M. Suttles. «Nous sommes cependant bien préparés pour traverser cela.»

M. Suttles a signalé qu'Encana pourrait vouloir resserrer davantage son portefeuille et vendre certains actifs. Sans donner de détails sur les plans d'Encana, M. Suttles a dit s'attendre à observer une reprise des transactions sur le marché au cours de la deuxième moitié de l'année.

«Plus la faiblesse des prix perdure, plus les acheteurs et les vendeurs peuvent se rapprocher de ce qu'ils s'attendent à recevoir, et je crois que cela se produit», a-t-il précisé.

Lorsqu'Encana a annoncé qu'il réduisait ses dépenses en immobilisations, en février, M. Suttles a dit que son téléphone s'est mis à sonner. Les acheteurs potentiels se demandaient si les actifs qui ne faisaient pas l'objet d'investissements cette année étaient à vendre.

«Nous avons pris cela comme un compliment parce que nous croyons détenir une gamme d'actifs de qualité - même parmi ceux dans lesquels nous n'investissons pas -, dirigés par un bon groupe de personnes.»