Le constructeur de semi-remorques Manac a vu ses profits ainsi que ses revenus croître de façon significative au premier trimestre, ce qui s'explique en partie par l'ajout des activités de la société britanno-colombienne Pearless, acquise l'an dernier.

Le bénéfice net de l'entreprise de Saint-Georges, en Beauce, a plus que doublé pour s'établir à 4,3 millions de dollars, ou 25 cents par action, par rapport à 1,6 million, ou 10 cents par action, à la même période en 2014.

En excluant les éléments non récurrents, le profit ajusté de Manac [[|ticker sym='T.MA'|]] s'est chiffré à 3,1 millions de dollars, en hausse comparativement à celui de 1,3 million du premier trimestre de l'exercice précédent.

Ses recettes se sont appréciées de 44,9 %, à 95,9 millions de dollars.

La baisse du dollar canadien a eu un «impact négatif» sur les résultats de Manac, mais son président et chef de la direction, Charles Dutil, a rappelé que l'entreprise bénéficiait de certaines ententes de couverture afin de minimiser l'impact de la fluctuation du huard.

En date du 28 mars, le carnet de commandes de l'entreprise était de 165,3 millions de dollars, en recul alors qu'il était de 173,5 millions le 31 décembre dernier.

Manac a annoncé le mois dernier qu'elle examinait diverses options stratégiques, qui pourraient notamment comprendre sa vente.