Le prochain président de la Banque Laurentienne (T.LB) sera promu de sa haute direction actuelle, plutôt que d'être recruté à l'externe. Il s'agira de François Desjardins, qui dirige déjà les Services aux particuliers de la banque ainsi que sa filiale B2B de services bancaires spécialisés pour les conseillers financiers et les courtiers indépendants.

François Desjardins est d'abord promu au poste de chef de l'exploitation de la Banque Laurentienne. Cette promotion sera suivie en novembre prochain d'une nomination officielle au poste de président et chef de la direction, après le départ du président sortant Réjean Robitaille.

Selon Isabelle Courville, présidente du conseil d'administration de la Banque Laurentienne,  «M. Desjardins s'est avéré le meilleur candidat, au terme du processus de sélection qui s'est effectué tant à l'interne qu'à l'externe.  Au cours de sa carrière à la Banque, il a démontré un leadership impressionnant, notamment à la direction de B2B Banque. »

Pour sa part, le président sortant, Réjean Robitaille, s'est dit «convaincu que, grâce à son leadership, ses grandes compétences et sa connaissance de l'entreprise, François saura continuer de faire grandir l'organisation et l'amènera à un niveau encore plus élevé. »

Âgé de 44 ans, François Desjardins a débuté sa carrière la Banque Laurentienne en 1991 au sein du réseau de succursales, où il a occupé différents postes, pour ensuite être appelé à mettre sur pied les premiers services électroniques et téléphoniques de la Banque. 

En 2004, il est nommé à la tête de B2B Banque qui, sous son leadership, n'a cessé de croître dans le marché des conseillers financiers et des courtiers au Canada. 

Plus récemment, M. Desjardins il a été nommé à la tête du secteur des Services aux particuliers de la Banque.

Premier trimestre stable

Par ailleurs, selon ses résultats annoncés ce matin, la Banque Laurentienne a connu un premier trimestre relativement stable, où les profits ainsi que le chiffre d'affaires de l'institution établie à Montréal ont affiché une légère progression.

Elle a ainsi dévoilé un bénéfice net de 35,8 millions, ou 1,15$ par action, en hausse de 1% par rapport à la même période en 2013.

Pour la période de trois mois terminée le 31 janvier, les recettes de la Banque Laurentienne ont été de 218,1 millions, alors qu'elles avaient été de 216,1 millions au premier trimestre de l'an dernier.

Cette performance trimestrielle comprend une charge de 3,6 millions après impôts, ou 12 cents par action, reliée au départ du président et chef de la direction de l'institution, Réjean Robitaille, qui quittera ses fonctions le 1er novembre.

Abstraction faite des éléments non récurrents, le profit ajusté de la Banque Laurentienne a progressé de 3 % au premier trimestre pour s'établir à 40,4 millions, ou 1,32$ par action.

Le rendement ajusté des capitaux propres attribuables aux actionnaires a été de 11,3%, en recul par rapport à 11,7% au premier trimestre de l'exercice 2013.

«Le recul de 25 points de base du taux de financement à un jour par la Banque du Canada a pesé temporairement sur nos résultats, a observé M. Robitaille. Toutefois, il devrait avoir une incidence relativement neutre sur le résultat par action pour l'exercice.»

Les services aux entreprises ont continué à être le moteur de la croissance de la Banque Laurentienne au cours du trimestre, puisque les portefeuilles de prêts commerciaux et hypothécaires ont connu une croissance respective de 20 et 11%.

De leur côté, les provisions pour pertes sur prêts sont demeurées stables, à 10,5 millions.

- Avec la Presse Canadienne