Le groupe alimentaire américain Mondelez (MDLZ) a dégagé en 2014 un bénéfice supérieur aux attentes mais a prévenu que ses résultats en 2015 seraient impactés par les effets de change en raison de la hausse du dollar.

Le bénéfice net annuel ajusté a atteint 3 milliards de dollars en hausse de 8,9%, correspondant à un bénéfice par action de 1,76 dollar. Les attentes moyennes des analystes étaient de 1,73 dollar.

Le chiffre d'affaires a baissé de 3% à 34,24 milliards de dollars, face à des attentes de 34,39 milliards USD. Mondelez a précisé que les effets de change s'étaient traduits par un impact négatif de 5,1%.

«En 2015, le groupe s'attend à une croissance de ses revenus organiques d'au moins 2% en tenant compte de la décision d'abandonner des activités à faibles marge», a souligné Mondelez dans un communiqué mercredi.

«Le bénéfice par action devrait voir une augmentation à deux chiffres sur la base de taux de change constants», a-t-on précisé de même source.

«Avec environ 80% de nos revenus exprimés en devises qui ne sont pas liées au dollar américain, le groupe estime que les effets de change vont réduire la croissance des revenus de l'ordre de 11 points de pourcentage et le bénéfice par action ajusté de l'ordre de 0,30 dollar», en 2015 a précisé Mondelez.

Les attentes des analystes pour cette année sont d'un bénéfice par action ajusté de 1,79 dollar.

Suite à la publication de ces résultats, le titre Mondelez progressait de 1,34% à 36,30 dollars vers 9h15 dans les échanges électroniques de pré-séance à Wall Street.

Sur le 4e trimestre, le groupe a dégagé un bénéfice net de 791 millions de dollars (+6,6%) correspondant à un bénéfice par action de 0,47 dollar, supérieur aux attentes moyennes qui étaient de 0,43 dollar. Le chiffre d'affaires a baissé de 6,9% à 8,83 milliards de dollars.

Mondelez commercialise entre autres les biscuits Lu et les chocolats Côte d'Or, Milka et Toblerone ainsi que les biscuits Cadbury, Prince, les gommes à mâcher Hollywood et Trident.

Il avait annoncé en mai 2014 un accord avec le néerlandais Douwe Egberts Master Blenders (DEMB) pour fusionner leurs activités dans les cafés et créer un nouveau géant mondial, mieux armé face à Nestlé et ses très prisés Nespresso et Nescafé. Mondelez possède notamment les cafés Grand-Mère, Jacobs et Gevalia.