Shaw Communications (T.SJR.B) a affiché mercredi un bénéfice du premier trimestre en baisse de 7%, ce que le câblodistributeur a attribué à la perte d'abonnés à ses services de câble, de satellite et de téléphonie, ainsi qu'aux coûts liés au lancement de la plateforme de vidéo sur demande Shomi.

La société de Calgary, qui est aussi un fournisseur de services internet et de services aux entreprises, a précisé que son bénéfice de 227 millions $ pour le trimestre clos le 30 novembre équivalait à 46 cents par action, soit 5 cents de moins par action que ce qu'attendaient les analystes.

Ces derniers visaient plutôt un profit du premier trimestre comparable à celui de l'an dernier, lorsque le résultat net s'était établi à 245 millions $, ou 51 cents par action, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters.

Les résultats ont été minés par les coûts associés au lancement de Shomi, qui permet aux consommateurs de visionner des émissions de télévision et des films à leur convenance par l'entremise de leur téléviseur, ordinateur portable ou appareil mobile. Shaw a inscrit à ses résultats une perte de 13 millions $ liée à sa participation de 50% dans cette coentreprise avec Rogers Communications [[|ticker sym='T.RCI.B'|]].

Comme d'autres câblodistributeurs, Shaw perd des abonnés à ses services vidéo en raison de la concurrence offerte par les produits comparables des sociétés de téléphonie, le fournisseur de vidéo sur demande Netflix et certains sites internet comme YouTube.

Au cours du premier trimestre, Shaw a perdu 18 372 abonnés à ses services par satellite et 11 923 autres à ses services par câble. Ses services de téléphonie ont vu 5685 abonnés partir, tandis que ses services internet en ont gagné 11 379.

Les revenus d'ensemble de Shaw ont gagné deux pour cent à 1,39 milliard $ - soit moins que ce qu'attendaient les analystes -, la croissance des services à la communauté d'affaires n'ayant pas réussi à contrebalancer les déclins de ses services aux consommateurs et de ses activités alimentées par les publicités.

L'action de BlackBerry a grimpé à son plus haut niveau depuis le début 2012 sur le parquet torontois, avançant de 3,42 $ pour clôturer à 15,02 $.