Le groupe TransCanada, opérateur d'oléoducs et producteur d'électricité, a annoncé jeudi des résultats meilleurs que prévu au deuxième trimestre, malgré l'enlisement de son projet phare d'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les États-Unis.

Le groupe canadien a dégagé un bénéfice net de 416 millions de dollars canadiens pour la période de trois mois achevée le 30 juin, contre 365 millions de dollars canadiens il y a un an.

Le bénéfice par action a gagné 14% sur un an, à 59 cents par action, alors que le consensus des analystes s'était arrêté à 52 cents.

Le chiffre d'affaires a lui progressé de 11%, à quelque 2,23 milliards de dollars, contre 2,01 un an plus tôt.

«La majorité de nos départements ont bien performé durant le deuxième trimestre et ont démontré les avantages de notre portefeuille diversifié d'infrastructures énergétiques stratégiques», a déclaré dans un communiqué le PDG de TransCanada, Russ Girling.

En tout, TransCanada dispose de 38 milliards de dollars d'actifs répartis dans les oléoducs (pour 21 mds), les gazoducs (15 mds) et les usines de production d'électricité (2 mds).

Alors que la décision finale de la Maison-Blanche se fait toujours attendre dans le dossier Keystone XL (pour lequel le groupe a déjà investi 2,4 milliards de dollars), TransCanada a bon espoir que son projet d'oléoduc Énergie Est voit le jour en 2018.

S'il voit bien le jour comme attendu, cet oléoduc reliera les sables bitumineux albertains à des ports du golfe du Saint-Laurent au Québec et du littoral atlantique du Nouveau-Brunswick.

Ainsi, l'industrie pétrolière canadienne espère pouvoir exporter massivement vers les marchés européens. «Nous avons l'intention de déposer les demandes réglementaires nécessaires pour construire et opérer les terminaux au troisième trimestre 2014», a indiqué TransCanada.

À la Bourse de Toronto, jeudi, les actions de TransCanada ont terminé la séance à 54,70 $, en baisse de 30 cents par rapport à leur précédent cours de clôture.