Le géant néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever (UL) a publié jeudi pour le premier trimestre un chiffre d'affaires en baisse de 6,3%, plombé par des taux de change défavorables.

Les ventes se sont établies à 11,4 milliards d'euros, a indiqué Unilever, selon lequel les taux de change ont eu un effet négatif de 8,9%.

Coté à la Bourse d'Amsterdam, le titre Unilever a été sanctionné lors des premiers échanges: il était en baisse de 1,68% à 30,17 euros.

Le groupe néerlandais a assuré que ses ventes auraient été en hausse de 3,6% à périmètre comparable et taux de change constants, avec des volumes 1,9% plus importants qu'un an plus tôt à la même période et des prix de vente en hausse de 1,6%.

Fondé en 1930, Unilever commercialise notamment les thés Lipton, les soupes Knorr, l'huile d'olive Bertolli et les déodorants Rexona. Il emploie plus de 173 000 personnes à travers le monde.

«Les marchés émergents traversent actuellement une période de volatilité économique lors de laquelle la demande est plus lente, mais notre stratégie reste la même», a déclaré le directeur général du groupe, Paul Polman, cité dans un communiqué.

Il s'est toutefois réjoui de la hausse des ventes à périmètre constant, malgré «une forte concurrence».

Les ventes sur les marchés «émergents» se sont inscrites en hausse de 6,6% à périmètre constant à 6,44 milliards d'euros, tandis qu'elles ont baissé de 0,3% sur les marchés «développés», à 4,96 milliards d'euros.

«Les marchés développés sont restés faibles malgré quelques nouveaux signes d'amélioration dans le sud de l'Europe», a indiqué Unilever.

Le groupe a en outre expliqué une baisse dans sa branche Alimentaire par le fait que le dimanche de Pâques tombait cette année au deuxième trimestre et non au premier, comme c'était le cas l'année passée.

Unilever n'a pas publié de bénéfice net pour le premier trimestre. Il le fera à l'occasion de la publication des résultats pour le premier semestre.