Postmedia Network Canada (T.PNC.B), l'éditeur du National Post et d'autres quotidiens de grandes villes canadiennes, a annoncé jeudi avoir encaissé une perte nette de 11,8 millions de dollars au cours du premier trimestre de son exercice financier 2014.

L'entreprise de Toronto a expliqué que la perte s'expliquait principalement par une hausse de 15,3 millions de ses frais de restructuration, relatifs à l'impartition de ses activités d'imprimerie.

Il y a un an, Postmedia avait réalisé un bénéfice net de 6,7 millions pour le trimestre équivalent, qui couvre la période de septembre à novembre.

La perte subie par Postmedia durant son premier trimestre correspond à 29 cents par action. Un an plus tôt, la société avait affiché un bénéfice net de 16 cents par action.

Les revenus réalisés par Postmedia au cours du trimestre clos le 30 novembre ont chuté de 8%, à 194 millions, alors qu'ils avaient été d'environ 212 millions au premier trimestre de l'exercice 2013.

La principale cause du recul des revenus a été la baisse des ventes de publicités imprimées. Les revenus du numérique ont reculé de 1,3 million, soit 5%.

À l'instar de l'ensemble de l'industrie des journaux, Postmedia fait face à la désertion des lecteurs et des annonceurs, qui tournent le dos aux publications imprimées au profit des médias numériques, notamment les sites web.

Le président et chef de la direction de Postmedia, Paul Godfrey, a affirmé dans un communiqué de presse que l'entreprise continuait de faire face à de sérieux défis en ce qui a trait aux revenus, en raison de l'évolution rapide du marché de la publicité.

À la Bourse de Toronto, jeudi, les actions de Postmedia Network Canada ont clôturé à 2 $, sans changement par rapport à leur précédent cours de fermeture.