La direction de VIA Rail procédera mercredi midi, à Montréal, à une annonce très attendue concernant le remplacement de la flotte du corridor ferroviaire Québec-Windsor.

Il y a deux semaines, des médias d'information ont révélé que VIA Rail s'apprêtait à octroyer un contrat d'un milliard à la multinationale allemande Siemens pour le renouvellement du parc de locomotives et de voitures pour passagers et que leur assemblage aurait lieu aux États-Unis.

Le premier ministre du Québec, François Legault, avait alors exigé qu'au moins 25 % de contenu local fasse partie de l'octroi du contrat de remplacement de la flotte.

Claude Michaud, président du syndicat des employés de l'usine Bombardier de La Pocatière, dans le Bas-Saint-Laurent, avait ajouté qu'il était inconcevable que le contrat soit donné à une compagnie allemande et que le travail soit fait aux États-Unis pour des voitures devant rouler au Canada. Il avait demandé à VIA Rail de revoir son processus d'appel d'offres.

Le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, avait expliqué que les traités de libre-échange signés par le Canada avec l'Union européenne (UE) et les États-Unis ne permettaient pas à VIA Rail de favoriser Bombardier dans l'octroi de ses contrats.

Selon des informations déjà dévoilées, VIA Rail a besoin de 32 nouveaux trains bidirectionnels écologiques pour maintenir sa capacité actuelle de 9100 sièges. Ces locomotives et ces wagons devront pouvoir fonctionner sur des rails électriques dès qu'ils seront installés. Les rames de train devront être livrées en 2022.

La présidente du conseil de VIA Rail, Françoise Bertrand et le président et chef de la direction du transporteur ferroviaire, Yves Desjardins-Siciliano, seront présents lors de la conférence de presse de mercredi.