Le PDG d'Airbus Group, Tom Enders, affirme dans Le Figaro de lundi qu'il «ne peut pas garantir» que le plan de suppression de 1164 postes chez l'avionneur n'entraînera pas de licenciement sec.

Alors qu'on lui demande s'il peut prendre l'engagement qu'il n'y aura pas de licenciements secs, M. Enders répond au Figaro: «Non, je ne peux pas le garantir».

«Nous nous préoccupons de nos employés. Nous mettrons en place toutes les mesures d'accompagnement possibles, notamment de formation, de mobilité et de reclassements internes», assure le PDG d'Airbus Group.

La direction d'Airbus a annoncé mardi la suppression de 1164 postes en Europe, tout en promettant de tout faire pour éviter des licenciements secs, mais le site de Suresnes, près de Paris, sera fermé selon les syndicats.

Les syndicats dénoncent un plan guidé par une logique purement «financière», mettant en avant un carnet de commandes record de près de 1000 milliards d'euros et plus de 5 milliards de trésorerie.

«Étant donné les défis opérationnels auxquels nous devons faire face, avoir 5 milliards d'euros de cash, ce n'est pas suffisant pour un groupe qui réalise 65 milliards de chiffre d'affaires et qui dépend autant de l'aviation commerciale», rétorque Tom Enders.