Les 300 millions destinés au développement de zones industrialo-portuaires ne pourront pas servir au déménagement d'entreprises existantes, a déclaré mercredi le ministre délégué aux Affaires maritimes Jean D'Amour.

M. D'Amour a affirmé que ces sommes ne seront accessibles qu'à de nouveaux projets destinés à ces 16 zones le long du fleuve Saint-Laurent.

« Dans le programme lui-même, c'est prévu, on ne veut pas de délocalisations d'entreprises, on ne veut pas de déménagement d'entreprises », a-t-il dit.

La création de zones industrialo-portuaires s'inscrit dans le cadre de la stratégie maritime du gouvernement. Cette initiative a été annoncée au début du mois.

Aucun déménagement ne pourra être financé par l'enveloppe de 300 millions consacrée au développement des pôles industrialo-portuaires au cours des cinq prochaines années, a indiqué M. D'Amour.

« Ce que nous voulons c'est des entreprises nouvelles, qui s'installent dans les régions du Québec, alors c'est carrément ça », a-t-il dit.

Lors d'un point de presse, mercredi, M. D'Amour a expliqué que des entreprises existantes pourront toutefois développer de nouvelles activités dans ces zones.

« Des entreprises existantes, des gens qui ont des projets, oui, mais déménager d'une région à l'autre ce n'est pas prévu », a-t-il dit.

L'objectif de ces investissements est de favoriser l'établissement d'entreprises à proximité de zones portuaires, qui vont de Montréal à Sept-Îles.