Les employés de Bombardier (T.BBD.B) ont accepté dans une grande majorité, hier, la convention collective proposée par leur employeur, qui a reçu la semaine dernière un investissement de 1 milliard US de la part du gouvernement québécois.

Au total, 92% des 4700 membres de l'Association des machinistes et travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA) qui travaillent chez Bombardier ont accepté une augmentation de salaire de 6% sur quatre ans et une hausse des cotisations au régime de retraite - un choix qui permettra aux employés de «participer à la relance de l'entreprise», selon l'AIMTA.

«Nous avons fait le choix de faire certains compromis pour l'avancement de l'industrie aérospatiale et afin de sécuriser le régime de retraite à prestations déterminées», a déclaré le coordonnateur québécois pour l'AIMTA, David Chartrand. «Nous espérons en retour que l'employeur en sera conscient.»

Par ailleurs, le président et chef de la direction de Bombardier, Alain Bellemare, a déclaré que l'investissement de Québec ne constituait qu'une des nombreuses mesures visant à consolider la situation financière de la multinationale. En entrevue avec La Presse Canadienne, M. Bellemare a été discret au sujet des intentions précises de l'entreprise, mais a assuré que Bombardier continuait d'explorer «toutes les possibilités» afin de trouver des solutions bénéfiques pour elle-même, mais aussi pour ses clients et actionnaires.

Bombardier devrait enfin être fixée sur l'aide que pourrait lui apporter Ottawa à la suite de la prestation de serment du gouvernement libéral, mercredi.