Alors que les rumeurs s'amplifient au sujet d'une transaction majeure liée à sa division ferroviaire, Bombardier cherche un nouveau directeur des fusions et acquisitions mondiales.

Dans une offre d'emploi qu'elle a inscrit sur son site internet, l'entreprise précise que les transactions envisagées pourraient être des acquisitions, des fusions, des désinvestissements, des alliances stratégiques pour des projets spécifiques ou des partenariats stratégiques majeurs à travers le monde.

Le travail consisterait notamment à développer des plans d'affaires pour aider à la prise de décision, à évaluer la contrepartie et à préparer les plans d'intégration.

La personne choisie sera basée au siège social de Bombardier à Montréal mais elle devra être disponible pour voyager jusqu'à 50 % de son temps.

La porte-parole de Bombardier, Isabelle Rondeau, a soutenu qu'il ne s'agissait pas d'un nouveau poste mais d'un simple remplacement.

«On a des gens qui s'occupent de fusion et acquisition au siège social depuis toujours, a-t-elle déclaré à La Presse Affaires. Il y a un mouvement de personnel à l'interne, donc on a besoin de remplacer le poste existant.»

La personne recherchée relèvera du chef des fusions et acquisitions mondiales, un poste qui existe également depuis longtemps, selon Mme Rondeau.

Mercredi, des sources citées par Bloomberg, mais non identifiées, ont soutenu que Bombardier avait engagé les firmes UBS et Citigroup pour l'aider à décider du sort de la division ferroviaire. Selon ces sources, Bombardier songerait à une vente ou à un essaimage avec un premier appel public à l'épargne, possiblement en Allemagne.

Mme Rondeau a soutenu mercredi que Bombardier Transport (la division ferroviaire) n'était pas à vendre mais que Bombardier entendait explorer les façons de participer au mouvement de consolidation dans l'industrie ferroviaire mondiale.