Un juge brésilien a accepté les accusations déposées par des procureurs nationaux contre 11 multinationales, dont l'entreprise Bombardier, soupçonnée d'avoir fait partie d'un cartel afin de faire gonfler les prix de la construction et de l'entretien de systèmes de métro et de train de la capitale, Sao Paulo.

Une attachée de presse du bureau du procureur de l'État de Sao Paulo a déclaré samedi que le juge Marcos Pimentel Tamassia a accepté les accusations concernant des contrats signés entre 2000 et 2007.

L'employée s'est exprimée sous le couvert de l'anonymat, car elle n'est pas autorisée à parler de la cause.

Outre Bombardier, l'entreprise allemande Siemens, la Française Alstom, l'Espagnole CAF et la Japonaise Mitsui figurent parmi les accusées.

Aucune des multinationales n'était disponible pour commenter samedi.