C'est à Rimouski que se trouve le seul centre de formation maritime francophone au Canada.

Il ne suffit pas d'avoir le pied marin pour monter à bord d'un navire! Avant de céder à l'appel de la mer, il vaut mieux s'inscrire à l'Institut maritime du Québec (IMQ) à Rimouski, le seul centre de formation maritime francophone au Canada.

On y trouve des programmes de formation pour chaque corps de métier maritime qui respectent à la fois les exigences de Transports Canada et celles du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie du Québec.

Pour devenir officier de navigation ou officier mécanicien, on doit réussir respectivement le DEC en navigation et le DEC en techniques de génie mécanique de marine, qui durent chacun quatre ans, ainsi que les stages obligatoires en mer et les examens de Transports Canada.

Contrairement aux officiers, les aspirants matelots de pont ou de salle des machines n'ont pas de formation initiale à suivre. En revanche, le Centre de formation aux mesures d'urgence de l'IMQ à Saint-Romuald propose plusieurs programmes de perfectionnement qui sont très appréciés des employeurs, entre autres pour accéder au poste de timonier ou pour se familiariser avec les pétroliers.

Autres papiers obligatoires pour les marins

Tous les membres d'un équipage doivent absolument suivre la formation aux fonctions d'urgence en mer. Ce cours de 60 heures, qui se donne au centre de Saint-Romuald, apprend aux marins les connaissances nécessaires pour affronter les petits et les gros imprévus en mer.

Le personnel navigant doit aussi réussir un cours de secourisme élémentaire en mer offert par Ambulance Saint-Jean, la Croix-Rouge ou la CSST.

Transports Canada exige des marins qu'ils se soumettent à un examen médical régulièrement tout au long de leur carrière. De leur côté, les employeurs dont les navires se rendent aux États-Unis demandent une preuve de passeport, ainsi qu'une attestation de vérification de casier judiciaire de la Gendarmerie royale du Canada - ou un droit d'entrée d'une ambassade américaine si le marin possède un casier judiciaire.

Métiers à terre

Les futurs technologues en architecture navale doivent réussir un DEC de trois ans en technologie de l'architecture navale à l'IMQ. Un diplôme universitaire en architecture navale ou en génie maritime constitue une autre voie possible. On peut alors s'inscrire à l'Université Memorial de Terre-Neuve, à l'Université de la Colombie-Britannique ou dans certains établissements d'enseignement supérieur en Angleterre, en Écosse ou aux États-Unis.

Ceux qui se destinent à la logistique du transport ont accès au DEC technique du même nom qui s'étire sur trois ans. Le programme est offert à l'IMQ, mais aussi au cégep André-Laurendeau, au cégep de Drummondville, au cégep de Lévis-Lauzon, au Cégep de Rimouski, au cégep de Trois-Rivières, au cégep Garneau, au cégep Lionel-Groulx et au cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Un autre emploi maritime à terre populaire est celui de débardeur. Un diplôme d'études secondaires est exigé. Le métier s'apprend avec l'expérience, mais les employeurs proposent régulièrement des cours de perfectionnement.

Pour les gestionnaires en devenir

À l'Université du Québec à Rimouski, les gens intéressés par l'administration maritime peuvent s'inscrire à la maîtrise, au diplôme d'études supérieures ou au doctorat en gestion des ressources maritimes. L'établissement offre aussi un programme de baccalauréat avec majeure en transport maritime et mineure en administration qui s'adresse aux diplômés en navigation ou en génie mécanique de marine de l'IMQ.

À Montréal, l'Université Concordia propose un certificat en transport maritime et l'Université McGill donne trois cours de droit maritime.