Des analystes du secteur du transport affirment que Bombardier (TSX:BBD.B) pourrait voir la lumière au bout du tunnel à la suite de mois de mauvaises nouvelles, incluant les cahots de son programme CSeries et de faibles résultats financiers.

Chris Murray, d'AltaCorp Capital, affirme que la division aéronautique de Bombardier se trouve dans une situation difficile tandis que la division transport devrait s'améliorer de manière continue au cours des années à venir.

M. Murray a établi à 5,50 $ le cours cible du titre de l'entreprise montréalaise d'ici un an. Il s'agit de 40 % de plus que le cours actuel, et une telle progression ferait passer les actions à un niveau supérieur au sommet des 52 dernières semaines atteint en octobre.

Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux, a également revu à la hausse le cours cible de l'action, l'augmentant de 25 cents à 5 $.

M. Spracklin a indiqué que le cours des actions tenait déjà compte de la majeure partie des mauvaises nouvelles qui sont tombées sur Bombardier.

Les actions de Bombardier ont terminé la séance de vendredi à 3,92 $ à la Bourse de Toronto, en hausse de 5 cents par rapport à leur précédent cours de clôture.

M. Murray a affirmé que les hausses du cours des actions seraient alimentées par une croissance des profits, une confiance accrue dans la gamme de nouveaux avions de ligne CSeries, des flux de trésorerie à long terme et la sécurité suscitée par les perspectives à long terme de l'entreprise.

D'ici 2015, M. Murray s'attend à ce que les bénéfices d'exploitation avant impôt de Bombardier augmentent de 39 pour cent, à presque 1,8 milliard de dollars US, comparativement à 1,3 milliard de dollars US l'an dernier.

Il prédit également que le bénéfice net ajusté de l'entreprise s'élèvera à 50 cents US par action sur des revenus de 21,3 milliards de dollars US, en hausse par rapport au bénéfice net ajusté de 33 cents US par action et aux revenus de 18,1 milliards de dollars US de 2013.

Pour l'exercice en cours, l'analyste prévoit un résultat net ajusté de 39 cents par action sur des revenus de 19,7 milliards de dollars US.