L'Office des transports du Canada ordonne à British Airways d'améliorer les compensations offertes aux clients touchés par des perturbations de vols, une décision semblable à celle qu'il avait rendue pour Air Canada l'an dernier.

L'agence fédérale de régulation a statué que le transporteur aérien de Londres devait réécrire ses politiques sur les droits des passagers dont le vol est retardé ou annulé, ou qui se voient interdire de monter à bord à cause de surréservation. La même exigence est faite concernant les bagages retardés ou perdus.

Cette ordonnance, rendue vendredi, fait suite à une plainte de Gabor Lukacs, un défenseur des droits des passagers aériens de Halifax qui a déjà réussi à faire changer les politiques de compensations d'Air Canada [[|ticker sym='T.AC.B'|]] et de Porter Airlines.

L'Office des transports a ordonné à la compagnie British Airways de réviser ses politiques avant le 17 février, ou de justifier pourquoi elle n'applique pas les standards utilisés aux États-Unis ou ceux d'Air Canada.

Dans un communiqué de presse, M. Lukacs a affirmé que la décision contribuerait à assurer que toutes les compagnies aériennes qui offrent des services en partance ou à destination du Canada fournissent une compensation adéquate aux passagers dont le vol est perturbé pour des raisons hors de leur contrôle.

Par ailleurs, l'Office des transports avait ordonné en 2013 à Air Canada de remettre 200 $, 400 $ ou 800 $ en argent aux passagers de vols intérieurs retardés - selon la durée de l'attente à l'aéroport. L'Office ordonne maintenant que cette compensation soit de 400 $ ou de 800 $ pour les vols à destination de pays de l'Union européenne, selon le même critère.

Aux États-Unis, cette compensation est de 650 $ ou le double du prix du billet pour des retards de moins de deux heures, et de 1300 $ ou quatre fois le prix du billet pour les retards de plus de deux heures.