Les observateurs du secteur aéronautique attendent avec impatience la confirmation, cette semaine, de la tenue du premier essai en vol d'un appareil de la CSeries de Bombardier, le mois prochain.

Alors qu'ils s'attendent à de faibles résultats financiers pour le premier trimestre, les analystes voient les progrès réalisés dans le cadre du projet CSeries comme un élément qui pourrait éventuellement faire augmenter le cours de l'action du géant du transport.

Kevin Chiang, de Marchés mondiaux CIBC, a affirmé lundi que «tous les regards sont tournés vers le premier vol de la CSeries, d'ici la fin du mois de juin, et la possibilité que le fabricant évite les retards qui ont marqué le projet de développement du Boeing 787.

«Si Bombardier n'atteint pas cette étape clé, les questions sur la possibilité que la CSeries suive les traces du Dreamliner se feront plus vives», a-t-il écrit dans un rapport.

«En d'autres mots, le succès du premier vol servira à juger de la capacité de Bombardier à mettre à exécution son programme CSeries», a ajouté M. Chiang.

La tenue du vol d'essai a déjà été retardée d'environ six mois.

Les analystes qualifient ce vol de «premier domino» nécessaire pour que Bombardier atteigne son objectif de revenus additionnels de 5 milliards de dollars US à 8 milliards de dollars US en cinq ans.

Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] devrait annoncer jeudi avoir enregistré au premier trimestre un bénéfice net de 134,3 millions de dollars US, ou 9 cents US par action, selon les analystes approchés par Thomson Reuters. Lors de la même période il y a un an, l'entreprise a réalisé un bénéfice net de 179 millions de dollars US, ou 10 cents US par action.

Les revenus de Bombardier devraient augmenter de 19 %, à 4,17 milliards de dollars US.

À la Bourse de Toronto, lundi, les actions de Bombardier ont clôturé à 4,19 $, en hausse de 11 cents par rapport à leur précédent cours de fermeture.