Le groupe américain de transport aérien United Continental (UAL) a réduit ses pertes au premier trimestre, selon des résultats publiés jeudi, une bonne surprise pour les analystes qui s'attendaient au contraire à ce qu'elles se creusent.

La perte nette a été ramenée à 417 millions de dollars contre 448 millions un an plus tôt, et la perte par action hors éléments exceptionnels a atteint 98 cents quand les analystes tablaient sur pire, 1,09 dollar en moyenne.

Parmi les charges exceptionnelles du premier trimestre figurent notamment 11 millions de dollars liés à l'immobilisation du Boeing 787 «Dreamliner», dont le groupe possède 6 exemplaires. L'ensemble de ces appareils dans le monde sont cloués au sol depuis janvier en raison de problèmes de batteries, mais ils devraient bientôt pouvoir recommencer à voler.

Les coûts liés à l'intégration des compagnies Continental Airlines et United Airlines, dont la fusion en 2010 avait donné naissance au groupe, ont aussi représenté 70 millions de dollars de charges.

Le chiffre d'affaires a progressé pour sa part de 1,4% à 8,72 milliards de dollars. C'est là aussi meilleur que les prévisions du marché qui tablait sur 8,69 milliards.

«Bien que cela ait été un trimestre difficile sur le plan financier, je suis très fier de nos équipes» qui ont «amélioré de manière importante notre performance opérationnelle», a commenté le PDG du groupe, Jeff Smisek, cité dans le communiqué.