Les agents de bord syndiqués du transporteur aérien Air Transat ont accepté, dans une proportion de 66 %, le plan de réduction mis de l'avant par la compagnie.

Lors d'un vote électronique secret, les syndiqués affiliés au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ont ainsi accepté des réductions de l'ordre de 9 millions de dollars. Le taux de participation du vote s'est établi à 72 %.

S'exprimant par voie de communiqué en début de soirée dimanche, le syndicat a précisé que l'élément clé du plan stipule que le nombre d'agents de bord pour les A330 va passer de 11 à 10.

Les économies ainsi réalisées contribueront à ce qu'Air Transat puisse développer une flotte d'avions avec un seul couloir constituée de Boeing 737, affirme le syndicat, qui estime que la compagnie pourra ainsi maintenir plus d'emplois à long terme, en dépit de la perte d'emplois initiale.

Aux dires de Peter Buzzell, président de la division Air Transat du SCFP, les agents de bord ont étudié, au cours des derniers mois, les différents scénarios possibles, en plus de participer à un grand nombre de séances d'information.

M. Buzzell admet d'ailleurs que «la situation est délicate» pour Air Transat depuis quelque temps, ce qui implique des «choix difficiles» pour les syndiqués. Selon lui, un sacrifice a été accepté pour offrir une occasion de croissance à l'entreprise et protéger les emplois à long terme.

Les quelque 1750 agents de bord d'Air Transat travaillent dans les trois principaux aéroports du pays, soit Montréal, Toronto et Vancouver.