Le groupe américain de messagerie Federal Express (FDX) a vu son bénéfice net reculer de 12% à 438 millions de dollars au deuxième trimestre de son exercice décalé 2012/13, où il a notamment subi les conséquences de l'ouragan Sandy, selon des résultats publiés mercredi.

Entre septembre et fin novembre, le bénéfice par action est ressorti à 1,39 dollar, soit 2 cents de moins que la prévision moyenne des analystes.

Le chiffre d'affaires en revanche a augmenté plus que prévu, de 5% à 11,1 milliards, quand le marché attendait seulement 10,84 milliards.

FedEx a enregistré «des expéditions record pour les fêtes, entraînées par la croissance continue du commerce électronique», a souligné son PDG Frederick Smith, cité dans le communiqué.

Mais ses bénéfices ont été limités par «la faiblesse persistante de l'économie mondiale et une demande accrue pour des services internationaux moins chers», ainsi que par «les perturbations causées par l'ouragan Sandy», a-t-il reconnu: FedEx chiffre le coût de Sandy à 11 cents par action.

Le groupe a confirmé son objectif d'un bénéfice par action annuel de 6,20 à 6,60 dollars, et précisé tabler pour son troisième trimestre entamé début décembre sur 1,25 à 1,45 dollar. Le marché attendait jusqu'ici un montant tout en haut de cette fourchette, à 1,45 dollar.

FedEx a également indiqué qu'il passerait dans ses comptes du quatrième trimestre (mars-mai) les charges liées à un guichet départs ouvert en août. Le coût est chiffré entre 550 et 650 millions de dollars avant impôts, mais son niveau exact «dépendra de l'acceptation par les salariés», relève le communiqué. FedEx avait indiqué en septembre vouloir éliminer «plusieurs milliers» de postes.

Le groupe a un grand plan d'économies en cours, qui doit lui permettre d'économiser 1,7 milliard de dollars par an d'ici trois ans.

L'action FedEx s'effritait de 0,12% à 92,25 dollars vers 8h00, dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse de New York.