Les machinistes à l'usine de Bombardier Learjet à Wichita, au Kansas, ont amorcé une grève, lundi, après avoir voté samedi pour rejeter une convention qui aurait fait augmenter les coûts des soins de santé.    

Lundi matin, la seule voie ouverte aux employés non syndiqués a refoulé sur quelques kilomètres, alors que les grévistes ont bloqué brièvement les véhicules tentant d'entrer.

La porte-parole de l'entreprise Peggy Gross a affirmé que l'avionneur montréalais cherchait à obtenir plus de balises quant aux moyens de pression des syndiqués. Elle a affirmé que l'entreprise prévoyait continuer la production et la livraison d'appareils durant la grève.

Le porte-parole des machinistes Tony Larkin a fait valoir que le syndicat était prêt à négocier en tout temps. Mais il a ajouté que le fardeau ne pouvait pas reposer seulement sur les épaules des travailleurs, sans qu'il n'y ait de sacrifices faits au sein de la direction.

À la fin juillet, en raison de la faiblesse de la demande, Bombardier (TSX:BBD.B) disait devoir suspendre temporairement cet automne la production de son avion d'affaires Learjet 60 XR, ce qui devait précariser quelque 275 emplois à son usine de Wichita.