Les mécaniciens et bagagistes d'Air Canada (T.AC.B) passent à l'arbitrage, à l'instar des pilotes du transporteur, afin de régler leur conflit de travail, les entretiens entre les deux parties n'ayant pas permis de s'entendre sur une nouvelle convention collective.

La société aérienne montréalaise a annoncé mardi avoir complété une phase de négociation d'une durée de 10 jours avec l'Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l'aérospatiale (AIMTA), qui représente ses quelque 8600 mécaniciens, bagagistes et agents de fret.

La compagnie a qualifié les discussions de «constructives» et indiqué que des progrès avaient été réalisés dans plusieurs domaines. Les parties doivent maintenant présenter leur offre finale à l'arbitre Michel Picher, a-t-elle ajouté.

Un processus similaire afin de régler le conflit opposant la ligne aérienne à ses 3000 pilotes a été annoncé samedi. Douglas Stanley a été désigné arbitre dans ce dossier.

Air Canada a fait part de son intention de ne formuler aucun autre commentaire au sujet des processus d'arbitrage jusqu'à ce qu'ils soient terminés.

La menace d'un lock-out des pilotes et un avis de grève émis par l'AIMTA ont incité le gouvernement fédéral à intervenir avec une législation de retour au travail.

La loi prévoyait la désignation d'arbitres dans le but de parvenir à des ententes dans un délai de 90 jours.

Le plus important transporteur aérien au pays est impliqué depuis un bon moment dans un conflit de travail avec la plupart de ses travailleurs syndiqués.

Les décisions prises par les arbitres permettront de régler les questions en suspens et pourraient se révéler cruciales quant à la capacité d'Air Canada à lancer un transporteur à faibles coûts.

À la Bourse de Toronto, mardi après-midi, les actions d'Air Canada valaient 85 cents, en hausse d'un cent par rapport à leur précédent cours de clôture.