L'action du constructeur ferroviaire et aéronautique Bombardier a reculé de 2,94% lundi après une collision mortelle samedi en Chine entre deux trains à grande vitesse fabriqués par une coentreprise entre le canadien et une société chinoise.

À la Bourse de Toronto, l'action de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] a clôturé à 5,94 $, reculant de 2,94% ou 18 cents. En avant-midi, le titre chutait de plus de 5% pour se reprendre par la suite.

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Cet accident, qui a fait 36 morts et 192 blessés samedi sur la ligne reliant Beijing à Fuzhou, a remis en question la fiabilité des TGV chinois, dont le réseau en plein essor doit passer de 8358 km fin 2010 à plus de 13 000 km en 2012 et à 16 000 km en 2020.

Les causes de l'accident ferroviaire, le pire en Chine depuis 2008, font toujours l'objet d'une enquête de la part du ministère chinois des Chemins de fer.

Alors qu'un train se trouvait à l'arrêt sur un pont à cause d'une défaillance de son alimentation électrique après un orage, un deuxième train l'a heurté par derrière, probablement à cause d'un défaut du système de signalisation sur la ligne, selon l'agence Chine nouvelle.

«Nous nous attendons à ce que l'action de Bombardier soit en baisse aujourd'hui en raison de l'incertitude entourant l'accident», a indiqué lundi l'analyste Benoit Poirier, de Desjardins Valeurs mobilières, dans une note aux investisseurs.

«Les trains ont été construits par une coentreprise entre Bombardier et China Southern Locomotive, tandis que le système de signalisation a été fabriqué par General Electric», a expliqué M. Poirier.