Le débrayage de 3800 employés d'Air Canada (T.AC.B) a commencé à se faire sentir dans les aéroports du pays, mardi.

Les agents du service à la clientèle et des ventes ont débrayé peu après minuit, dans la nuit de mardi, et érigé des piquets de grève aux principaux aéroports du pays.

De nombreux vols d'Air Canada ont subi des retards, mardi matin. À certains endroits, les files d'attente se sont allongées à mesure que les passagers se présentaient aux comptoirs.

À l'aéroport international Montréal-Trudeau, toutefois, il y avait davantage d'employés-cadres remplaçant les grévistes derrière les comptoirs que de passagers en milieu de matinée, et il n'y avait aucune attente.

Selon le transporteur aérien, 360 vols sur 1000 avaient décollé en retard entre le déclenchement de la grève et 9h30 mardi matin. Une porte-parole de l'entreprise a soutenu que les activités se déroulaient normalement et que ces retards n'avaient rien d'inhabituel.

Elle a dû admettre, toutefois, que des équipages composés de pilotes et d'agents de bord avaient refusé de franchir les piquets de grève en arrivant à l'aéroport à bonne heure mardi matin, demandant d'être escortés.

Cette démarche à elle seule a provoqué plusieurs retards au chapitre des départs.

De plus, selon certaines sources syndicales, l'impact du débrayage se faisait surtout sentir à l'embarquement proprement dit.

Le litige entre la direction du transporteur aérien et son syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile porte sur le régime de pensions et la rémunération des employés.

Air Canada a suggéré aux voyageurs d'accélérer les procédures de préembarquement en passant par le site web.

Le syndicat prévoit toutefois que les files s'allongeront dans les aéroports du pays, puisque le mardi est traditionnellement une journée tranquille.

>>> Consultez le site de l'aéroport Montréal-Trudeau pour connaître l'état des vols