Le séisme au Japon et le tsunami qui a suivi auront des conséquences négatives pour Bombardier Transport.

«Nous avons une inquiétude en ce qui concerne des composants électroniques de notre système de propulsion, a déclaré le président de Bombardier Transport, André Navarri, au cours d'une téléconférence à l'occasion de la diffusion des résultats annuels de Bombardier hier. Il n'y a que quatre acteurs dans ce domaine dans le monde et le désastre a forcé la fermeture de l'usine de l'un d'eux.»

Il a indiqué que Bombardier Transport travaillait sur un plan pour atténuer les conséquences de cet événement.

«Je pense que nous pourrons, autant que possible, mitiger cet impact, mais il y aura impact, a-t-il poursuivi. Toutefois, ce sera un impact momentané, et non pas à long terme.»

Bombardier Aéronautique pourrait aussi subir les contrecoups du séisme au Japon, surtout en ce qui concerne des composants électroniques et des composants de moteurs.

Le président de Bombardier Aéronautique, Guy Hachey, a fait savoir que le désastre n'aurait pas d'effet sur les structures majeures que l'avionneur fait fabriquer au Japon. Mitsubishi fournit notamment les ailes de l'appareil Global, mais ses installations sont situées dans le sud du pays, qui n'a pas été touché par le séisme et le tsunami.

«Ce que nous regardons maintenant, c'est la situation des fournisseurs de deuxième et troisième rang, a déclaré M. Hachey. Nous utilisons beaucoup de composants électroniques, et une bonne partie de l'approvisionnement mondial vient du Japon. Et certains composants des moteurs de nos principaux fournisseurs sont fabriqués au Japon. Nous allons donc surveiller de près la situation.»