Le gouvernement de Macao a interrompu la première phase de son projet de train léger sur rail, après que Bombardier Transport eut obtenu de la cour une injonction pour que soit bloqué l'octroi du contrat à la société rivale japonaise Mitsubishi Heavy Industries.

Selon des informations en provenance de Macao, la direction de la société de transport en commun du territoire chinois a suspendu le processus jusqu'à nouvel ordre, comme l'exige la loi.

Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] a confirmé avoir fait une demande d'injonction avec sa partenaire China Road and Bridge, vendredi, afin que cessent toutes les mesures administratives relatives au contrat, bloquant le contrat de 586 millions de dollars américains.

Marc Laforge, porte-parole de Bombardier, a indiqué dans un courriel que l'étude des dossiers d'appel d'offres des autres soumissionnaires avait permis de constater plusieurs questions nécessitant un examen plus approfondi.

Les soumissionnaires perdants avaient été informés du résultat de l'appel d'offres le 7 janvier. Ils disposaient de deux mois pour faire appel.

Une coentreprise formée par la compagnie allemande Siemens et la société China Civil Engineering Construction avait également soumis une proposition.

En dépit de l'injonction, aucun des deux soumissionnaires perdants n'a fait appel.

La société de transport en commun de Macao a indiqué qu'elle ferait part de son prochain geste «en temps et lieu», mais elle a dit ne pas croire que l'injonction ait un impact important sur la réalisation du projet.

La soumission de base de Bombardier était d'une valeur de 15 millions de dollars de moins que celle de Mitsubishi Heavy Industries, mais elle valait plus si l'on tient compte des tâches optionnelles qui n'étaient pas incluses dans le contrat, selon le journal de langue portugaise Hoje Macau.

Les actions de Bombardier ont terminé la séance de lundi à 5,70 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de quatre cents, ou moins de 1%, par rapport à leur précédent cours de clôture.