Les profits nets du transporteur régional Jazz Air (T.JAZ.UN) ont plongé de 38,6 % au deuxième trimestre, alors que ses revenus ont reculé de 3,9 %.

Pour la période qui a pris fin le 30 juin, l'entreprise a enregistré un bénéfice net de 15,6 millions de dollars (13 cents par part), alors qu'elle avait dégagé 25,4 millions (21 cents par part) pendant la même période de l'an dernier.

Le chiffre d'affaires a atteint 359 millions, contre 373,6 millions il y a un an. Le recul est notamment attribuable au taux de change plus bas du dollar américain, à une diminution de 4,9 % des heures facturables et à une baisse de trois % des départs.

Les charges d'exploitation totales sont passées de 336,9 à 332,1 millions, soit une baisse de 1,4 %. Les dépenses en carburant ont augmenté de 9,3 millions, alors que celles liées à la maintenance des avions ont diminué de 3,5 M.

Au cours du deuxième trimestre, Jazz a conclu une entente avec Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] pour l'achat d'avions Q400 NextGen, a signé une convention de services aériens avec Thomas Cook Canada, a effectué la clôture d'un placement de 15,2 millions dans le transporteur uruguayen Pluna, a terminé la négociation des conventions collectives avec ses principaux groupes d'employés syndiqués et a ajouté un CRJ200 à sa flotte d'appareils.

Jazz assure des liaisons régionales pour Air Canada [[|ticker sym='T.AC.B'|]].

En fin d'après-midi, les parts de Jazz s'échangeaient à 4,40 $, en hausse de 0,7 %, à la Bourse de Toronto.