La faillite de la compagnie aérienne nationale grecque Olympic Airlines l'automne dernier aura été un triste présage de la crise que traverse l'État hellène.

Son repreneur privé, Olympic Air, n'a pas renouvelé la liaison aérienne quotidienne entre Montréal et Athènes au moyen du gros porteur Airbus A-340-300. En fait, ces appareils ne font plus partie du parc du transporteur qui ne dessert plus l'Amérique.

Les liaisons aériennes directes entre les deux métropoles reprendront durant la saison touristique grâce à Air Transat, mais à une fréquence moins grande.

Pour les quelque 22 000 Québécois d'origine ou de descendance grecque, c'est un lieu important de brisé avec la mère patrie.

C'est aussi une embûche de plus au commerce entre les deux États qui n'était pas des plus florissant.

L'an dernier, la valeur des exportations du Québec vers la Grèce a atteint 50,8 millions de dollars, en baisse de 700 000$ par rapport à 2008. La valeur des importations s'est élevée à 55,7 millions. Elles étaient en baisse de 6,1 millions.

La part du Québec dans le commerce canadien avec la Grèce varie du tiers à la moitié, selon les années depuis 2005.

Le Canada achète de Grèce surtout de l'huile d'olive, de l'argenterie et des marinades.

Il exporte surtout du papier journal, du cuir, de la fourrure et des légumineuses.

Si les choses devaient mal tourner au pays du bouzouki, la diaspora sera peut-être incitée à exporter de l'épargne.