Les différends entre la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et ses 1700 mécaniciens de locomotive au sujet des salaires et des avantages sociaux seront soumis à l'arbitrage exécutoire.

Dans un communiqué de presse diffusé dimanche soir, le transporteur ferroviaire a expliqué que les négociations avec la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC) s'étaient terminées samedi sans la conclusion d'une entente.

Le 2 décembre, un accord de principe avait été conclu entre le CN et le syndicat des mécaniciens de locomotive, mettant ainsi un terme à une grève de quatre jours. Le lendemain, les activités du transporteur ferroviaire reprenaient lentement.

L'accord de principe prévoyait notamment que les questions des salaires et des avantages sociaux seraient soumises à l'arbitrage, si jamais les discussions subséquentes ne portaient pas leurs fruits.

De plus, le CN s'engageait à ne pas aller de l'avant avec son projet de modification du plafond de kilométrage mensuel des mécaniciens de locomotive. En retour, le syndicat acceptait de laisser tomber ses propositions reliées aux règles de travail.

Dans son communiqué de presse de dimanche, CN précise que le ministre fédéral du Travail devra nommer un arbitre. Ce dernier disposera ensuite de 90 jours pour rendre une décision sur la convention collective des 1700 mécaniciens de locomotive du transporteur ferroviaire.

Le CN a toutefois ajouté que les discussions avec la CFTC pouvaient tout de même se poursuivre après le début du processus d'arbitrage.